Exposition Denis Careghi et Solange Machefer

"Des paysages de Provence et d'ailleurs" -

Du 16 Décembre 2013 au 22 Décembre 2013 au Lavoir de Gémenos

Leï Coumpagnoun de Gemo ont eu la bonne idée d'inviter ces deux amis d'enfance qui vous proposent une balade dans leur univers.  
D'un côté, des huiles sur toile de Denis Careghi vous feront balader entre les jas, les cabanons, les oliviers, les cyprès de nos collines et nos campagnes provençales.
De l'autre côté, Solange Machefer vous propose un voyage dans son imaginaire et ses personnages dans des aquarelles et des collages aux couleurs pastels. 

Source : site officiel de la Mairie de Gémenos


Pour en savoir plus,allez au Lavoir de Gémenos et lire l'article sur la Provence



Gémenos - Exposition animaux de basse-cour

Le 30 novembre et le 1er décembre 2013

Provence Aviculture Club (PAC) organise sa première exposition avicole le 30 novembre et le 1er décembre 2013 à Gémenos. Une basse-cour géante est installée dans la salle des fêtes de la ville de Gémenos et sous de de grands chapiteaux couverts.

Source : site de la Mairie de Gémenos.


Si on pense "poule, coq, lapin", on se dit "on connait". Oui, mais l'exposition vous fait découvrir ces animaux sous une nouvelle facette, celle des éleveurs passionnés.
Petits et grands peuvent apprécier la diversité des pelages et des plumages, avec des tailles peu courantes. Chaque animal exposé a sa fiche qui décrit sa race, ses origines.
Comme toute compétition, pour chaque animal de la "Basse-cour Academy" on peut lire les notes et les critiques du jury. 
Pour les amateurs, à découvrir également les dindons, les oies ainsi que les aras et autres perruches multicolores.

Si on vous demande ce que vous avez fait ce weekend, ne dites pas je suis allé voir les poules... il y avait aussi les lapins, et les oies, etc.

Quelques photos des stars de l'exposition














Le sentier du Limbert 2013

C'est un circuit entre la vallée de Saint-Pons et le mont Cruvelier qui porte le nom du lézard vert que l'on peut trouver dans notre région. Une randonnée à découvrir ou à redécouvrir...

Affiche de la journée de lancement (octobre 2013)

Toutes les infos sur le site de la Mairie de Gémenos.





Ruralia 2013 à Gémenos


Depuis 5 ans déjà, Gémenos fête la faune et la flore de nos campagnes provençales.  Cette année 2013, c'est sous un ciel un peu gris que tous les acteurs de Ruralia se sont déployés dans le village.

Ruralia 2013



Fifres et tambours ouvrent les défilés.


Les animaux

Chaque groupe a traversé le village au plus près des spectateurs : troupeaux de 400 moutons et de chèvres, d'ânes, de 80 chevaux, une meute de 30 chiens avec cavaliers au son des cors de chasse. Le spectacle des oies était original.

Panaché de cornes et de bouclettes avec démonstration de taille d'oliviers


Les Granges ont hébergé les troupeaux de moutons et de chèvres dans des enclos, autour du grand bassin qui servait d’abreuvoir aux vaches le siècle dernier.

On nous dit Patou !


 Chaque place du village était occupé par un enclos : chevaux de trait (place du château), bovins, chiens, chats, volatiles... Parmi les plus originaux ; loups, lamas.

La place du Château transformée en enclos pour les chevaux lourds. 

Les artisans

Comme toutes les années, gros succès pour les démonstrations de taille des oliviers, de dressage de chiens. Succès garanti pour de le maréchal-ferrant.
Les gourmets et les gourmands n'étaient pas oubliés. Ils étaient nombreux à se faufiler entre les stands, entre la charcuterie italienne, les épices, les confitures, l'huile d'olive, les marrons et autres confiseries...

Ça ne manquait pas de sel...


Des épices pour le piquant...

Le programme

Sources : site de la mairie de Gémenos (www.mairie-gemenos.fr)


Programme


Cuges et le sentier du blé

Un peu d'histoire

La belle plaine de Cuges, cette doline naturelle et unique par sa dimension (comme disait mon professeur de géologie), a fourni à ce village perché, des ressources agricoles qui ont évolué avec le temps.

La doline de Cuges



Le vignoble cugeois a fait école avec sa "copé" et, même si certains carrés de vignes ont disparu, il en reste encore pour témoigner de la vitalité des vignerons Cugeois. Bien-sûr, pour certains, évoquer les vendanges de Cuges, c'est faire remonter des souvenirs de jeunesse, pour d'autres, ce sera surtout le mal aux reins, résultat d'une position voûtée maintenue sur des rangées de ceps interminables...

Les productions de safran aux XIVe et XVe siècles et surtout les câpres au XIXe sont méconnues. Essentiellement familiale au début, la culture des câpriers a fait l'objet d'une exploitation organisée avec une renommée internationale. 

Mais, après l'assèchement du lac (de 1472 à 1475) et des zones marécageuses de sa vaste plaine, Cuges a installé dans l'un des plus grand poljé d'Europe (5 km sur 1,5 km), une production de céréale adaptée à ces nouvelles terres, riches et planes.
Cuges ne disposait pas de cours d'eau permanent, comme sa commune voisine Gémenos, et pas de cours d'eau, signifie pas d'énergie hydraulique pérenne, donc pas de moulin.
Au XVIe siècle, la commune de Cuges racheta le moulin de Saint-Pons. Un circuit à travers les collines permit d'amener à dos de mulets, les sacs de blé jusqu'au moulin de la Vallée de Saint-Pons. Evidemment, les sacs de farine suivaient le même chemin en sens inverse...

Du VIe au XIe siècle, avec le regroupement d'habitations et l'ébauche de ce qui allait devenir le coeur du village, la principale route correspondait à l’actuel « chemin du blé », qui reliait Saint-Jean de Garguier à Signes.

Pour rejoindre le Moulin depuis Cuges, il était possible d'emprunter plusieurs chemins ; depuis le "sentier du blé" actuel, jusqu'au "Pas des Cugiens" qui passe au pied du Pic de Bertagne, sans oublier le "sentier des Cabrelles". Mais le plus carrossable est celui correspondant au sentier du blé actuel, signalé dans le parc de Saint-Pons, près de la grande cascade.

Le parcours

Que la balade parte :
- du village de Cuges,
- du Col de l'Ange par le GR8 (16 km, 360 de dénivelé positif)
- ou du parc de Saint-Pons, pour les plus fatigués (11 km, 310 de dénivelé positif),
un seul objectif, rejoindre le Moulin de Saint-Pons, monter sur le plateau par le Sentier du blé balisé et revenir.
Côté pratique, il est possible de faire une boucle en partant de Gémenos, du parking de la vallée de Saint-Pons (voir la carte à la fin de l'article) ou le parking du Col de l'Ange.

Pour les marcheurs depuis Cuges, pour reprendre la citation de Victor à sa fille Adèle, "Quand on va à Cuges, ça descend et quand on sort de Cuges, ça monte !"

Ne pas oublier qu'initialement, ce sentier n'était pas un lieu de promenade mais un outil de travail et l'on ne venait pas au moulin pour admirer sa cascade ou siroter un pastis à la source, mais pour transformer son blé en farine. Et comme pour beaucoup de promenades dans nos régions, baissez la tête de temps et temps et vous pourrez voir de part et d'autre du chemin, les sillons creusés par les roues des charretons et une petite pensée s'impose pour les modestes équidés qui les tiraient sous un soleil brûlant...

Le chemin entre jas et anciennes restanques



Donc au départ, ça monte et ça monte jusqu'au plateau où la vue se dégage et la Sainte-Baume et le Pic de Bertagne barrent l'horizon...
Comme sur les versants plus à l'est de la Sainte-Baume, le parcours est jalonné de quelques bergeries, de jas restaurés, de restanques, parfois un peu cachés, mais témoins d'une ancienne activité ovine ou caprine importante.

De la Roqueforcade au Pic de Bertagne

Sur la droite, la grande plaine de Cuges avec sa mosaïque de couleurs, même si les constructions récentes grignotent les espaces agricoles.
Sur les hauteurs, difficile de trouver de l’ombre. Le soleil tape et le Mistral est très actif. Le chemin traverse un relief accidenté, et des rochers aux formes peu communes.

Érosion ou Sculpture ?

A proximité du sentier, les restes d'une activité plus discrète, celle des bergers. En cherchant, entre les chênes verts, un jas, le jas du Brigou vous accueillera. Cette ancienne bergerie restaurée peut abriter deux grandes tablées de randonneurs. Pas de table dehors, au soleil, dommage...


Dans la descente vers la vallée, le sentier serpente et croise des témoins métalliques de l'industrialisation. Ces tas de ferraille n'ont jamais vu les convois de blé. Les seuls animaux transpirant et fatigués, portant des gros sacs qu'ils peuvent apercevoir, ce sont les randonneurs...

On y passe en courant...

En contrebas, on peut apercevoir les prés et les grands arbres de l'Abbaye, puis le bâtiment. La descente se termine au pied de la cascade du moulin.

L'Abbaye noyée dans la verdure

La vallée de Saint-Pons offre son ombre et sa fraicheur, de quoi reprendre quelques forces et monter jusqu'à l'Abbaye. Avec un peu de chance, il est possible de la visiter (les portes sont ouvertes certains jours d'exposition). 

Abbaye Cistercienne de Saint-Pons


Le moulin de Cuges

Le moulin à blé est très étroitement lié à l’histoire de la vallée de Saint-Pons et de l'utilisation de l'énergie hydraulique du Fauge et de la source de l'Abbaye.


La cascade du moulin


Au fil des siècles, ce trésor passe dans mains de plusieurs propriétaires :
- au XIe siècle, le moulin est propriété des moines victoriens,
- au XIIIe siècle, il appartient au domaine de l’Abbaye cistercienne,
- la commune de Cuges en fait l'acquisition en 1534,
- en 1840, il apparaît parmi les possessions du marquis d’Albertas.
A noter qu'entre le XVIe et le XVIIe siècle, le premier moulin fut recouvert et remplacé par une nouvelle construction.
En 1900 et jusque dans les années 1950 ; l’énergie hydraulique est déjà utilisée pour à la production d’électricité.

Variantes

Avant la descente, il est possible de faire une boucle supplémentaire en passant par le sentier des Cabrelles qui débouche dans le petit vallon du pré de l'Abbaye. 

Bertagne depuis le Pas des Cugiens

Les plus avertis pourront passer au pied du Pic de Bertagne en empruntant le Pas des Cugiens, puis descendre par le Gour de l'Oule. mais certains passages sont assez délicats voire dangereux (Falaise des Cugiens) et certaines parties sont même interdites à cause des éboulis. 

En Savoir plus

  • Cugistoria  Histoire de Cuges
  • Citation de Victor Hugo dans une lettre à sa fille Adèle : « Cuges est un assez joli bourg posé dans une sorte de grande terrine verte formée de hautes collines et sans la moindre cassure. On ne peut arriver à Cuges qu’en descendant, on n’en peut sortir qu’en montant. L’eau qui descend mais qui ne monte pas, s’amasse l’hiver au fond de la terrine et y fait une façon de lac. »
  • Saint-Pons et le domaine du Paradou - Chanties du Patrimoine

Carte et profil en partant de Gémenos

Cette variante permet de faire une boucle d'une douzaine de kilomètres depuis le parking de la Vallée de Saint-Pons.

Quelques données

Distance : 11.367 km
Altitudes : Maxi 511 m  Mini 175 m
Dénivelées : ~ +313 m  -281 m







La Madrague - Port d'Alon par le chemin du littoral

Première partie : La Madrague - Port d'Alon

Maj : mars 2015

La Pointe Grenier et les ruines de la fabrique de plâtre

Fabrique de plâtre
Il s'agit d'une balade qui suit le Sentier du littoral entre Saint-Cyr et Bandol . Balade assez facile, sans gros dénivelés, mais qui présente néanmoins quelques passages qui demandent une attention particulière, les bords du sentier étant assez abruptes.
Il est possible de la faire en deux étapes : 

  • La Madrague - Port d'Alon 
  • et Port d'Alon - Bandol.
Et c'est ce que nous avons fait...
Au départ, à l'extrémité du port de la Madrague, le sentier serpente entre les dernières villas, emprunte quelques escaliers et nous emmène rapidement entre les rochers pour découvrir le bleu de la baie des Lesques et de La Ciotat.
A proximité de la Pointe Grenier, il contourne ensuite les vestiges de l'ancienne fabrique de plâtre, témoin de l'activité industrielle du littoral varois au siècle dernier. Un site idéal grâce à la proximité d'un gisement de gypse de qualité, du bois de chauffage et de la mer pour le transport des sacs de plâtre.

Pointe Grenier

Depuis les hauteurs, derrière le littoral des Lesques, la chaîne de la Sainte-Baume et le Pic de Bertagne se détachent à l'horizon.

La Pointe Fauconnière

La Pointe Fauconnière tire son nom du rapace locataire des falaises proches. Elle est le centre d'un site classé Natura 2000 dont l'objectif est la protection d'un patrimoine naturel remarquable.

Pointe Fauconnière et Bec de l'Aigle


Sur terre, la végétation des falaises subit le vent et les embruns. Des espèces endémiques et protégées sont visibles sur les pelouses sèches ou sous les pins d'Alep couchés par le vent comme le Statice nain, les orchidées sauvages ou les violettes sous-abusives.
En fin d'hiver, les asperges sauvages qui poussent le long du sentier, sont très appréciées par les randonneurs.

Les autres pointes

En longeant la côte, le sentier permet de découvrir la succession des pointes. Après la Pointe Grenier, on dépasse successivement :  la Pointe Fauconnière, la Pointe des Trois Fours, la Pointe du Défens et la Pointe des Termes.

Pointe Fauconnière, Resquilladou depuis la Pointe des Trois Fours

De l'autre côté, c'est la Baie de La Ciotat et le Bec de l'Aigle...



Côté mer, si du sentier, les reflets émeraude nous rappellent les couleurs des Calanques près de Cassis, les fonds hébergent des espèces végétales et animales protégées.

Le spectacle est joli, la vue est plongeante, mais la mer reste inaccessible. 

Les rochers du Resquilladou s'avancent dans la mer et cette petite presqu’île forme une digue naturelle qui protège la Baie des Nations.

Le Resquilladou et la Baie des Nations

Port d'Alon

En se rapprochant de la Calanque Port d'Alon, de belles villas émergent des pins...

Un petit cabanon, pas plus grand qu'un mouchoir de poche...

Puis, le sentier surplombe ou traverse de petites criques qui sont autant de sites de baignade... mais ne pas penser aux châteaux de sable car on reste ici au royaume des galets et des rochers acérés...


A droite du sentier, on retrouve ensuite cette côte dentelée faite de mini falaises ou les pins sont omniprésents et protègent du Mistral. L'anémomorphose caractéristique du littoral  couche les végétaux et construit de jolis tunnels dans certains vallons.

Pointe du Défens
Quelques montées et descentes près de la Pointe du Défens et enfin, la plage de Port d'Alon offre une aire de repos appréciée des randonneurs qui rechargent les batteries...

Recharge des batteries solaires sur la plage de Port d'Alon


C'est au niveau de la plage de Port d'Alon qu'il est possible de clore cette première partie, en regagnant les Hauts de la Madrague par le chemin entre la Moutte et la Nartette. Le paysage est tout autre... Celui d'une la Provence moins "maritime", celle des restanques, des vignes, des oliviers et des pinèdes qui vous ramènent à bon port...

Végétation rencontrée 

  • Orchidée sauvage - Barlie de Robert sur les talus de Port-D'Alon.
  • Asperge sauvage pour les gourmands.
  • Pins d'Alep couvrant, aplatis par le vent. 

En savoir plus 

Quelques indications pour un bon marcheur :

  • Parcours sportif.
  • Balade complète Saint-Cyr - Bandol sans le retour : 4h00 pour les 12 Km.
  • Pour la première partie, de Port de La Madrague à Port d’Alon : 2h00. Une boucle d'une quinzaine de Km est possible et revenant par les hauts de la Madrague (cf. graphique ci-dessous).
  • Pour la seconde partie, de Port d’Alon à Bandol : 2h00.
  • Balisage : jaune

NB : L’accès du sentier (entre la Pointe Grenier et la Pointe Fauconnière) est interdit en période pluvieuse ou orageuse (Arrêté Municipal n° 2001-08-920). Une partie du sentier n'est plus accessible.

Consulter le Site de l'Office de tourisme de Saint-Cyr pour plus d'informations.


Office de tourisme de St-Cyr