Aujourd'hui, c'est une balade dans la Provence Verte, dans les gorges du Caramy, entre les retenues d'eau, dans la fraîcheur, les pieds dans l'eau à l'ombre de beaux arbres ou... sous un franc soleil estival sur les rochers du plateau !
Parce qu'un randonneur ne commence jamais sa randonnée en ville, arrivés à Tourves, nous nous faufilons en voiture pendant vingt bonnes minutes à travers les petites rues du village et sur l'étroit chemin qui nous amène du stade de Tourves au bord du Caramy.
Voitures garées sur le parking, pieds bien chaussés et c'est parti !
Le pont du XVe inscrit aux monuments historiques |
Point de départ de la randonnée : le pont du XVe siècle, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1937.
Mais sur le pont, premier dilemme. On fait la boucle dans le sens des aiguilles d'une montre ou en sens inverse ? Personne n'ayant de montre à aiguilles, nous décidons de traverser le pont.
NB : plus sérieusement, en été, il vaut mieux démarrer la randonnée par le pont et par le versant le moins exposé au soleil, à l'automne, passer par le versant au soleil du matin....
Montée agréable par le petit sentier. Sans grosse difficulté au début... Nous nous éloignons du Caramy.
La chapelle Saint-Probace, en levant le nez du guidon... |
La chapelle romane Saint-Probace a été construite au sommet de la colline de Candoux (+500 m). Elle surplombe la vallée du Caramy et le pont romain de Tourves. L'accès se fait à pied, depuis le parking en bordure du Caramy.
La montée est finie et midi approche... Arrêt repas indispensable près du pont avec comme compagnons, les libellules bleues et la rivière.
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Sur le plateau, des grandes dalles et une jolie vue sur les massifs |
Le sol caillouteux cède sa place à de gros mamelons rocheux qui se succèdent. L'érosion les sépare par des cavités verticales de plus en plus profondes et assez délicates à franchir.
Sur les rochers, des points peints en rouge permettent de suivre le parcours.
Personnellement, courageux mais pas téméraire, j'opte pour la stratégie de contournement via de petits sentiers créés naturellement par l'érosion dans les tranchées moins profondes.
Pour certains, quand il y a de la chaîne, y a pas de plaisir ! |
Sur les rochers, des points peints en rouge permettent de suivre le parcours.
Personnellement, courageux mais pas téméraire, j'opte pour la stratégie de contournement via de petits sentiers créés naturellement par l'érosion dans les tranchées moins profondes.
Le sentier est assez raide et descend maintenant vers le vallon. Il permet de retrouver le Caramy et ses petites cascades.
Car c'est au bout d'une bonne demi-heure de marche que nous retrouvons le cours d'eau. Nous choisissons le sentier au plus près de l'eau pour profiter du spectacle.
Les libellules bleues et noires nous suivent. Dans les grandes retenues d'eau, c'est la course à l'identification des poissons. Le mot "Truite" revient souvent. Je tente "Girelle" mais j'écope d'une pénalité...
Ici c'est le 83 mais bon... |
Un arrêt pour récupérer et cogiter sur l'existence de cette eau qui serpente entre les gros galets. Une eau abondante... Pourtant, il n'est pas tombé une goutte d'eau depuis plusieurs semaines sur la Sainte-Baume...
Non mais à l'eau quoi ! |
Les retenues profondes se succèdent et sont occupées par des baigneurs. Et toujours pas de girelles !
Des enfants ont aménagé des plongeoirs sur les branches.
Des enfants ont aménagé des plongeoirs sur les branches.
Malgré la canicule, le sentiers suit le cours d'eau et la fraîcheur.
Il est près de quatre heures, nous arrivons sur le parking et nous croisons des groupes de promeneurs qui arrivent pour apprécier la fraîcheur de cette vallée du Caramy.
Le chemin du retour en automne |
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